Comment faire preuve de bienveillance sur le plan alimentaire ?

Vous culpabiliser au moindre écart que vous faite par rapport à vos objectifs alimentaires. Vous vous jugez sévèrement si vous avez mangé quelque chose que vous ne deviez pas manger. Vous ne vous octroyez aucun déjeuner plaisir dans votre plan alimentaire.

Vous ne vous sentez pas supporté dans vos choix alimentaires . En effet, lorsque vous partagez votre repas avec des amis ou des collègues, ces derniers émettent des critiques face à votre assiette. Vous-même, vous vous surprenez à porter des jugements sur les modes d’alimentation de votre famille, de vos amis? Vous ne pouvez pas vous empêcher de donner votre avis concernant la composition de l’assiette de votre voisin de table.

Mais encore, quand vous voyez une personne en surpoids manger dans la rue, vous avez des pensées négatives à son égard. Je mets au défi quiconque de me dire que cela ne lui est jamais arrivé. Et, je me jette la première pierre et avoue que cela m’est arrivé et plus d’une fois. Quand ces jugements me traversent, je travaille sur mon mental pour remettre les choses dans un contexte de bienveillance.

Dans cet article, je commencerai par définir ce que j’entends par bienveillance alimentaire, ensuite je vous proposerai une méthode pour avoir une position bienveillante par rapport à votre plan alimentaire mais également par rapport à celui des autres personnes qui vous entourent. Puis, je vous parlerai brièvement de deux documentaires récents The game Changers et Magic Pills qui abordent deux régimes alimentaires diamétralement opposés que sont le régime végan/végétarien et le régime cétogène. Enfin, nous apporterons une conclusion qui sera basée sur une valeur essentielle à la bienveillance. Je vous dévoile cette valeur à la fin de l’article. Prenez le temps de me lire jusqu’au bout !

La bienveillance alimentaire, qu’est ce que c’est ?

Pour répondre à cette question, nous allons tout simplement utiliser la définition du dictionnaire. Le Larousse indique qu’il s’agit de la « Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui ». Dans le dictionnaire usuel on parle de « Disposition particulièrement favorable à l’égard de quelqu’un ». Dans le contexte alimentaire que nous allons aborder dans cet article, il va être question de faire preuve de bonté, d’indulgence, d’amabilité, de gentillesse et de générosité envers les pratiques alimentaires que vous côtoyez au quotidien ; de plus, je vais détourner cette notion afin que vous l’appliquiez non seulement à autrui, comme défini, mais aussi à vous même.

La bienveillance alimentaire envers soi-même

La bienveillance alimentaire nécessite tout d’abord de faire un travail par rapport à soi. Vous devez être bienveillant envers vous-même avant de vouloir et de pouvoir l’être envers les autres.

Notre éducation et notre culture occidentale nous amènent à porter sans cesse des jugements et des critiques sur nos actions. Ainsi, nous avons des petites voix dans notre tête qui nous disent ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. C’est ce que nous appelons les croyances limitantes.

L’événement imprévu

Or, au niveau alimentaire, comme à d’autres niveaux, il nous arrive de ne pas réussir à tenir notre plan, nos engagements. Jusque là, il n’y a pas forcément de problème. Le problème arrive lorsqu’on commence à se juger, à se critiquer et à se culpabiliser. Ces pensées négatives vont entraîner un stress et une tension tension intérieure. Si vous disposez des outils nécessaires à la gestion de ce stress (yoga, médiation, cohérence cardiaque,…) et que vous êtes assez entraîné pour mettre en place l’un de ces outils pour apaiser votre mental, vous réussirez à stopper le cercle vicieux qui est en train de se mettre en place. Sinon, vos réagirez à ce stress par une prise alimentaire, non conforme à votre plan, bien sûr, et vous ressentirez à nouveau des émotions négatives à votre égard et la spirale infernale sera lancée!

Pour ne pas rentrer dans cette boucle infernale, vous pourriez observer la situation.

En effet, vous avez mangé quelque chose que vous ne deviez pas, ou alors vous avez eu un comportement alimentaire que vous n’auriez pas dû avoir. Analysez la situation comme si vous étiez une personne extérieure :

• Quel est le contexte? quels sont les faits qui se sont produits?
• Quels sentiments et quelles émotions avez vous ressenti?
• Comment avez-vous répondu à cette situation ?
• Quel est le résultat par rapport à la situation de départ? par rapport à vos émotions?
• Comment auriez vous pu répondre différemment à cette situation ? Notez toutes les solutions qui vous viennent à l’esprit ! N’ayez aucune limite !

A aucun moment, et je dis bien, à aucun moment, vous ne porterez de jugement de valeur lors de la réalisation de cette introspection. Il s’agit juste d’être le témoin d’une situation que vous avez vécu. Cette analyse vous fera prendre conscience des événements difficiles à gérer actuellement dans votre vie et vous permettra peut-être d’appréhender les choses d’une manière différente lorsque que la situation se présentera à nouveau. Vous serez sans doute capable d’appliquer une solution autre que la prise alimentaire, parmi toutes les solutions que vous avez pu mettre en avant lors de votre introspection. De plus, après avoir réaliser cette analyse, donnez vous le droit de vous réconforter. Dites-vous que, aujourd’hui, à ce moment là, c’est la seule solution que vous avez trouvé pour gérer cette situation / cette émotion. Alors oui, vous avez mangé tout le paquet de gâteau, tout le paquet de chips ou vous avez englouti la tablette de chocolat et cela va à l’encontre de vos habitudes alimentaires. Mais, il faut accepter la situation car c’est cela qui vous permettra d’avancer. L’acceptation est le premier pas vers la bienveillance.

Si malgré tout vous ne parveniez pas à accepter d’avoir eu cette réaction, alors prenez-en conscience, car la prise de conscience fait également parti du chemin vers la bienveillance. Prenez conscience du fait que vous n’acceptez pas d’avoir réagi de cette manière, dans cette situation, suite à cette émotion.

Le choix délibéré

Dans un autre contexte, vous pouvez faire le choix délibéré de ne pas respecter votre plan alimentaire. Il n’a aucun mal à profiter des repas de fêtes de fin d’année ou vous accorder un repas joker en dehors de votre plan alimentaire, par exemple, si vous avez décidez de vous faire plaisir. En effet, il s’agit là de faire un choix, et de l’accepter pleinement sans culpabilité envers vous-même, ni envers les autres. Vous avez le droit d’avoir des objectifs qui vont influencer (ou non) votre alimentation d’une manière ou d’une autre.

Les régimes thérapeutiques

Enfin, dans le cadre de la pratique de régimes alimentaires thérapeutiques, souvent, vous n’avez pas d’autre choix que de poursuivre votre diète, quelles que soient les circonstances, car il en va de votre santé. Dans ce cas, sachez vous féliciter chaque jour qui passe où vous avez respecté votre régime. Offrez-vous des récompenses à échéances régulières pour marquer au fer rouge votre évolution. C’est de cette façon là que vous serez bienveillant envers vous-même!

Si vous avez des restrictions alimentaires, quelles qu’en soit les raisons (car nous faisons preuve de bienveillance, n’est ce pas) lors de vos repas de famille, il vous suffit d’expliquer (même brièvement) votre situation à vos convives, à l’avance. Dites tout simplement que vous avez un objectif et que de ce fait vous allez faire attention à ce que vous mangez, que vous n’allez peut-être pas mangé de tout, ou que vous allez apporter votre repas. Ainsi les gens sauront, comprendront, et, pour les plus ouverts d’esprit, accepteront votre position, votre choix. Malgré des explications, certaines personnes vont peut-être insister pour que vous mangiez quelque chose que vous ne vous autorisez pas. Surtout, ne vous forcez pas à manger quelque chose pour faire plaisir à quelqu’un. Répondez gentiment que cet aliment ne fait pas partie de votre plan alimentaire. Préparez vous mentalement, au préalable, à devoir gérer ce genre de situations, afin d’être en mesure de répondre sans agressivité.

En conclusion,

Que ce soit par choix délibéré ou lors de la gestion d’un événement imprévu, quand vous faites un excès alimentaire, observez ces petites voix dans votre tête et remplacez vos pensées négatives par des pensées positives.

• Ecoutez-vous, écoutez votre corps et vos besoins alimentaires
• Apprenez à respecter vos envies, vos goûts, vos limites en termes de quantité et de qualité
• Faites preuve de compassion et d’indulgence envers vous-même, si vous veniez à ne pas respecter votre plan alimentaire

La bienveillance alimentaire envers les autres

A l’aube de l’année 2020, nous sommes tous différents sur le plan alimentaire, il existe presque autant d’individus que de types d’alimentation.

Un contexte propre à chacun

En effet, beaucoup de personnes font des choix alimentaires , ont des convictions et/ou des problèmes de santé, qui les conduisent à se nourrir d’une façon bien particulière. Cela va de la gestion des maladies chroniques comme l’autisme, l’obésité, le diabète ou le cancer, en passant les maladies intestinales telles que les maladies de Crohn, la maladie cœliaque, les dysbioses intestinales, les allergies et intolérances alimentaires, en passant par les convictions culturelles, religieuses, éthiques et environnementales, jusqu’aux questions, toutes simples, de goût!

Une multitude de régimes alimentaires

Ainsi, toutes sortes de régimes alimentaires cohabitent. Chacun a donc, tout naturellement, adopter le régime qui lui convient parmi le régime omnivore, végétarien, végétalien, végan, carnivore, cétogène, GAPS, Paléo auto-immune, Paléo, pauvre en glucides, sans FODMAP, méditerranéen, crétois, chrono biologique, hyperprotéiné, des glucides spécifiques, flexible, par macro nutriments, par micro nutriments, intuitif, ayurvédique, crugivore, frugivore, herbivore, insectivore, religieux, spirituel, philosophique,… : liste non-exhaustive des régimes végétariens, semi-végétariens, hypocaloriques, basses calories, faibles en glucides, de détoxication, basé sur ses convictions personnelles, suivi pour raison médicales et autres régimes miracles! Chaque personne étant différente, chaque histoire étant différente et chaque métabolisme étant différent, chacun à le choix d’adapter son régime alimentaire à chaque étape de sa vie selon ses choix, ses convictions et ses contraintes. Il y a pas une seule bonne façon de manger.

A chacun son régime

Ceci étant dit, pourquoi nous émettons des jugements sur la façon dont mange les autres? Tout simplement parce que nous croyons que ce qui nous convient peut convenir à tout le monde. Or, ce n’est pas la cas. Comme nous venons de l’évoquer, nous avons chacun notre propre histoire, un état de santé à un moment donné, et notre métabolisme qui est différent de celui des autres. Nous savons pertinemment que la junk food est néfaste à tout le monde mais, parmi les aliments dits « sains », ils ne nous font pas tous du bien, nous les métabolisons chacun à notre façon. Retenez cette information capitale, car nous entendons trop souvent « Cet aliment est bon pour la santé ! » Ça ne veut rien dire dans l’absolu. Cela dépends pour qui, quand et comment?

Acceptez qu’il n’existe pas un aliment, ni un régime bon pour tout le monde. Ainsi vous pourrez faire preuve de tolérance et de bienveillance envers les autres : votre famille, vos amis et vos connaissances. Cela permettra qu’il y ait moins de conflits alimentaires notamment sur les réseaux sociaux.

Aussi, vous pourrez envisager que la personne en surpoids que vous voyez manger une pâtisserie à décider de ne pas se priver ou n’a tout simplement pas pu gérer autrement une situation émotionnelle. Cela n’a aucune incidence sur vous, n’est ce pas, alors il n’y aucun intérêt à jeter un regard culpabilisant à cette personne ni à vos encombrer de pensées négatives à son l’égard.

Quand ces pensées négatives vous arrivent parce que vous voyez une personne manger quelque chose qui ne vous parait pas sain, parce que vous voyez une recette qui ne vous convient pas ou que les courses de votre voisin de supermarché vous déplaisent : arrêtez tout un instant et observez ces pensées. Puis, remplacez-les par des pensées positives : ‘C’est cette pâtisserie qui fait plaisir à cette personne à ce moment là, alors tant mieux’, ‘Cette personne à partager cette recette qui lui convient, je suis ravie pour elle’, ‘Cette personne à acheté des courses qui lui font plaisir, je m’en réjoui’. Vous ne vivez pas ni dans le corps, ni dans la tête de l’autre, donc vous ne pouvez pas savoir mieux que lui, ce qui est bon pour lui, ni pourquoi il a fait ce choix.

Chacun devrait pouvoir manger ce que bon lui semble, sans subir le regard accusateur et inquisiteur des autres, sans que quelqu’un ne juge ou émette un avis.

Si on venait à vous demander votre avis, dites ce qui est bon pour vous et ce qui vous convient, sans jugement, sans critique et sans argument autorité du style ‘Il faut manger ceci ou cela’, ni même dans l’idée qu’il n’y aurait qu’une seule façon de manger qui conviendrait à tout le monde. Parlez de votre vécu et de ce qui vous convient à vous en ce moment. Car, souvenez-vous que vous n’avez pas toujours eu l’alimentation que vous avez aujourd’hui. Cela a été un long parcours avec des changements parfois drastiques, selon votre état de santé, votre état d’esprit et vos objectifs alimentaires.

La bienveillance alimentaire envers autrui va vous amener à une plus grande ouverture d’esprit, et une plus grande ouverture aux autres. Elle vous permettra d’établir des relations plus harmonieuses et positives.

Documentaires alimentaires

Je ne saurais faire un article concernant l’alimentation sans parler des deux documentaires à succès paru en 2019, que sont The Game Changers et Magic Pills qui font respectivement la part belle au régime végan et au régime cétogène.

The Game Changers

Pour les personnes qui seraient passées au travers de The Game Changers, il s’agit de l’histoire d’un instructeur des forces spéciales qui se blesse grièvement. Suite à cette blessure, il souhaite récupérer au mieux et décide de faire des recherches dans la littérature scientifique pour trouver des solutions dans ce sens. Il découvre alors le véganisme qui serait déjà utilisés par bon nombre d’athlètes de haut niveau.

Ce très beau documentaire monté comme un film explique que vous pouvez être un athlète de haut niveau sans pour autant manger des protéines animales. Pour cela, le documentaire consacre de larges séquences à l’interview d’athlètes qui relatent l’évolution de leurs performances suite à l’adoption d’un régime végan. Puis, le documentaire explique les bienfaits de l’alimentation végan sur la santé en générale. Enfin, il expose les avantages écologiques de ce type d’alimentation.

Mon avis

J’ai apprécié ce documentaire car je m’intéresse beaucoup à tout ce qui touche à la nutrition. Les références scientifiques et les arguments déployés sont intéressants à entendre pour nous amener à nous questionner.

Personnellement, j’ai effectué des petits changements dans mon quotidien suite au visionnage de ce documentaire. Ceux qui me connaissent et ceux qui ont lu ma bio, savent que je combats une maladie chronique depuis une dizaine d’année. Sur mon champ de bataille, j’ai pu expérimenter beaucoup de régimes thérapeutiques comme le régime anti-candida, GAPS, AIP, cétogène, Nouvelle flore, ainsi que le jeûn. Il s’avère que beaucoup de ces régimes reposent sur la consommation de protéines animales (sauf le jeûn… ha ha ha). Comme je ne suis pas enclin à manger de la viande, par goût, je me forçais à peser mes quantités de viande : pour être sûr d’en consommer environ 100 g lors de mes repas. Et bien, j’ai arrêté. Maintenant, je le fais au feeling et tant pis si je ne mange pas autant de viande que je le devrai.

Aussi, je me suis renseignée sur les retombées écologiques de notre consommation de viande. Elle serait responsable de 14,5% des gaz à effets de serre émis chaque année. D’après mes recherches, il semblerait que ce soit la consommation de bœuf qui engendre le plus de pollution et de gaz à effets de serre ( à cause des rots des vaches plein de méthane !). Mais, ce qui a particulièrement retenu mon attention, est qu’un steak haché de 100 g provoque autant de gaz à effets de serre que 30 œufs ou 850 g de poulet. J’ai donc restreint ma consommation de bœuf et si je consomme des protéines animales mon choix se porte plus volontiers sur des œufs et du poulet ou de la dinde.

Chacun peut faire de petits changements, à son niveau, selon ses moyens. Les changements individuels apporterons des bénéfices à grande échelle pour notre environnement et notre climat.

Seulement, le documentaire évite totalement la question du dopage alors que quelques uns des athlètes qui témoignent prennent peut-être (je reste prudente, je ne veux pas faire d’allégations diffamatoires) des produits qui viennent court circuiter le lien que l’on pourrait faire entre leur alimentation végan et leurs performances sportives.

De plus, concernant l’argument environnemental, même s’il est indéniable que la surconsommation de viande est destructrice, il ne faudrait pas aboutir aux mêmes conséquences avec une alimentation végan pour tout le monde. En effet, une surproduction céréalière provoque également une destruction de petits insectes nécessaires à l’équilibre de notre écologie et un appauvrissement des sols. Et, d’autre part, la consommation de produits, certes végan, mais venant de l’autre bout de la planète (comme les avocats pour la métropole) entraînent aussi des dégâts environnementaux colossaux du fait de leur transport.

Pour finir sur ce documentaire et revenir à notre sujet de la bienveillance alimentaire, je dirai que si les personnes qui témoignent dans ce documentaire pensent sincèrement que cette nouvelle alimentation a décupler leurs performances sportives alors nous ne pouvons que nous en réjouir. A chacun de tester et de trouver ce qui lui convient le mieux en respectant les valeurs qui lui sont importantes. Avez-vous déjà testé l’aventure vegan ? Faites nous en part dans les commentaires.

Magic pills

Je m’étendrai moins sur le documentaire Magic Pills dont je n’ai pas encore vu la fin, pour être totalement honnête avec vous. En tous cas, en voici un petit résumé. Ce documentaire australien traite des méfaits du sucre et prône le régime cétogène. Ce régime consiste à manger beaucoup de lipides, des protéines et une quantité infime de glucides. En ne mangeant peu voir pas de glucides, le corps se met en cétose et utilise le gras comme source d’énergie.

Ce documentaire met en lumière les bienfaits de ce régime au travers du témoignage de plusieurs personnes qui ont décider d’appliquer le régime cétogène dans un objectif thérapeutique : une petite fille autiste et hyperactive, une femme obèse et ayant également une hypothyroïdie, une afro-américaine atteinte d’asthme et de surpoids, ainsi qu’une autre femme en rémission d’un cancer du sein. Au bout de quelques semaines, tous les témoins de cette « expérience » ont perdu du poids et se sentent mieux. Leurs différents symptômes sont en nette régression.

Une autre partie du documentaire expose les méfaits que l’alimentation occidentale à provoqué sur les aborigènes australiens. Ceux-ci ce seraient détachés peu à peu de leur alimentation ancestrale pour aller vers une alimentation occidentale riche en sucre et on vu arriver de nouvelles maladies telle que l’obésité, le diabète et le cancer.

Mon avis

Comme The Game Changers, le documentaire Magic Pills est un documentaire intéressant à voir, si vous en avez la possibilité. Il permet de se remettre en question concernant son style d’alimentation. Or, la remise en question amène souvent à une réflexion constructive. En effet, au-delà de la diète cétogène, ce documentaire dénonce la façon dont nous sommes manipulés par la publicité et les industries agro-alimentaires. Aussi, il met en avant des principes importants en termes d’alimentation « saine » comme la consommation d’aliments bruts non transformés, la consommation de bons gras et ainsi que celle d’animaux élevés en plein air. Ces grands principes me parlent totalement encore faut-il avoir les moyens financiers de pouvoir les appliquer. Chacun fera ses choix.

Malheureusement, ce documentaire ne fait pas état de l’augmentation de l’élevage intensif que nécessiterai un tel régime appliqué à tout le monde avec son lot de souffrance animale, de conditions abattage violentes et de la catastrophe climatique que cela engendrerai. Il s’avère que l’élevage d’animaux occasionne autant de gaz à effets de serre, de dégâts environnementaux et de réchauffement climatique que tous les moyens de transports que nous utilisons sur terre. C’est donc un poste important à réduire si l’on souhaite œuvrer en faveur de notre environnement.

Pour conclure sur ce documentaire et revenir à notre sujet de la bienveillance alimentaire, à nouveau, nous ne pouvons que nous réjouir face à ces personnes qui ont trouvé le plan alimentaire qui les aura sorti de la dépression, de l’autisme, du surpoids ou de n’importe quel autre état pathologique. On comprendra aisément que l’individu ayant réussi à enrayé une maladie chronique grâce à un mode d’alimentation, sera convaincu que ce mode d’alimentation est fait pour lui et est bon pour lui. Si vous avez testé le régime cétogène, partagez votre expérience avec nous en commentaires. Nous pourrons échanger à ce propos car j’ai une certaine expérience dans ce régime!

Une valeur essentielle…

En conclusion, comme je vous l’annonçais au début de cet article, je considère qu’il y a une valeur essentielle à mettre en place pour faire preuve de bienveillance sur le plan alimentaire. Il s’agit du RESPECT : le respect de vous-même et le respect d’autrui.

A partir du moment où vous respectez votre corps et vos choix, vous serez alignés avec vos objectifs alimentaires. Ainsi, vous saurez pourquoi vous faites ces choix, vous saurez les expliquer à autrui, si besoin, et les appliquer. Vous saurez également lâcher prise si vous veniez à vous écarter provisoirement de votre plan alimentaire, quel qu’il soit. De plus, si vous respectez les choix alimentaires des personnes qui vous entourent, vous accepterez le fait que telle personne mange de telle manière parce que c’est ce qui lui convient à ce moment là. Partons du principe que l’alimentation que l’autre pratique lui convient.

Quand je vous parle de respect, cela ne veut pas dire que vous devez changer de régime alimentaire après n’importe quel outil de propagande utilisé à votre égard, accepter toute règle diététique que l’on vous aura énoncée, ne rien dire ou abdiquer. Non, il ne s’agit pas de cela. Quand je vous parle de respect, je fait référence à la façon dont vous allez gérer l’opinion divergente que vous allez avoir à propos de tel ou tel aliment, ou de tel ou tel régime diététique. Ainsi, faire preuve de respect dans le domaine alimentaire va avoir pour impact de ne pas considérer uniquement son propre avis et de chercher à comprendre le point de vue et les besoins des autres. Ce respect, appliqué à soi même, consistera alors à faire de preuve de lâcher-prise, de tolérance et de reconnaissance par rapport aux efforts que vous accomplissez au quotidien.

Et, la prochaine fois qu’il se passera un événement imprévu qui vous fera faire un excès alimentaire ou avoir un comportement alimentaire qui ne vous convient pas, observez les petites voix négatives dans votre tête et remplacez les par les paroles bienveillantes.

En cette période de fêtes de fin d’année 2019, profitez des personnes qui vous entourent et soyez moins focalisé sur ce qu’il y a dans votre assiette et dans celle de votre voisin. Et, surtout n’oubliez pas, …

Prenez soin de vous!