Comment faire preuve de bienveillance sur le plan alimentaire ?

Vous culpabiliser au moindre écart que vous faite par rapport à vos objectifs alimentaires. Vous vous jugez sévèrement si vous avez mangé quelque chose que vous ne deviez pas manger. Vous ne vous octroyez aucun déjeuner plaisir dans votre plan alimentaire.

Vous ne vous sentez pas supporté dans vos choix alimentaires . En effet, lorsque vous partagez votre repas avec des amis ou des collègues, ces derniers émettent des critiques face à votre assiette. Vous-même, vous vous surprenez à porter des jugements sur les modes d’alimentation de votre famille, de vos amis? Vous ne pouvez pas vous empêcher de donner votre avis concernant la composition de l’assiette de votre voisin de table.

Mais encore, quand vous voyez une personne en surpoids manger dans la rue, vous avez des pensées négatives à son égard. Je mets au défi quiconque de me dire que cela ne lui est jamais arrivé. Et, je me jette la première pierre et avoue que cela m’est arrivé et plus d’une fois. Quand ces jugements me traversent, je travaille sur mon mental pour remettre les choses dans un contexte de bienveillance.

Dans cet article, je commencerai par définir ce que j’entends par bienveillance alimentaire, ensuite je vous proposerai une méthode pour avoir une position bienveillante par rapport à votre plan alimentaire mais également par rapport à celui des autres personnes qui vous entourent. Puis, je vous parlerai brièvement de deux documentaires récents The game Changers et Magic Pills qui abordent deux régimes alimentaires diamétralement opposés que sont le régime végan/végétarien et le régime cétogène. Enfin, nous apporterons une conclusion qui sera basée sur une valeur essentielle à la bienveillance. Je vous dévoile cette valeur à la fin de l’article. Prenez le temps de me lire jusqu’au bout !

La bienveillance alimentaire, qu’est ce que c’est ?

Pour répondre à cette question, nous allons tout simplement utiliser la définition du dictionnaire. Le Larousse indique qu’il s’agit de la « Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui ». Dans le dictionnaire usuel on parle de « Disposition particulièrement favorable à l’égard de quelqu’un ». Dans le contexte alimentaire que nous allons aborder dans cet article, il va être question de faire preuve de bonté, d’indulgence, d’amabilité, de gentillesse et de générosité envers les pratiques alimentaires que vous côtoyez au quotidien ; de plus, je vais détourner cette notion afin que vous l’appliquiez non seulement à autrui, comme défini, mais aussi à vous même.

La bienveillance alimentaire envers soi-même

La bienveillance alimentaire nécessite tout d’abord de faire un travail par rapport à soi. Vous devez être bienveillant envers vous-même avant de vouloir et de pouvoir l’être envers les autres.

Notre éducation et notre culture occidentale nous amènent à porter sans cesse des jugements et des critiques sur nos actions. Ainsi, nous avons des petites voix dans notre tête qui nous disent ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. C’est ce que nous appelons les croyances limitantes.

L’événement imprévu

Or, au niveau alimentaire, comme à d’autres niveaux, il nous arrive de ne pas réussir à tenir notre plan, nos engagements. Jusque là, il n’y a pas forcément de problème. Le problème arrive lorsqu’on commence à se juger, à se critiquer et à se culpabiliser. Ces pensées négatives vont entraîner un stress et une tension tension intérieure. Si vous disposez des outils nécessaires à la gestion de ce stress (yoga, médiation, cohérence cardiaque,…) et que vous êtes assez entraîné pour mettre en place l’un de ces outils pour apaiser votre mental, vous réussirez à stopper le cercle vicieux qui est en train de se mettre en place. Sinon, vos réagirez à ce stress par une prise alimentaire, non conforme à votre plan, bien sûr, et vous ressentirez à nouveau des émotions négatives à votre égard et la spirale infernale sera lancée!

Pour ne pas rentrer dans cette boucle infernale, vous pourriez observer la situation.

En effet, vous avez mangé quelque chose que vous ne deviez pas, ou alors vous avez eu un comportement alimentaire que vous n’auriez pas dû avoir. Analysez la situation comme si vous étiez une personne extérieure :

Quel est le contexte? quels sont les faits qui se sont produits?
Quels sentiments et quelles émotions avez vous ressenti?
Comment avez-vous répondu à cette situation ?
Quel est le résultat par rapport à la situation de départ? par rapport à vos émotions?
Comment auriez vous pu répondre différemment à cette situation ? Notez toutes les solutions qui vous viennent à l’esprit ! N’ayez aucune limite !

A aucun moment, et je dis bien, à aucun moment, vous ne porterez de jugement de valeur lors de la réalisation de cette introspection. Il s’agit juste d’être le témoin d’une situation que vous avez vécu. Cette analyse vous fera prendre conscience des événements difficiles à gérer actuellement dans votre vie et vous permettra peut-être d’appréhender les choses d’une manière différente lorsque que la situation se présentera à nouveau. Vous serez sans doute capable d’appliquer une solution autre que la prise alimentaire, parmi toutes les solutions que vous avez pu mettre en avant lors de votre introspection. De plus, après avoir réaliser cette analyse, donnez vous le droit de vous réconforter. Dites-vous que, aujourd’hui, à ce moment là, c’est la seule solution que vous avez trouvé pour gérer cette situation / cette émotion. Alors oui, vous avez mangé tout le paquet de gâteau, tout le paquet de chips ou vous avez englouti la tablette de chocolat et cela va à l’encontre de vos habitudes alimentaires. Mais, il faut accepter la situation car c’est cela qui vous permettra d’avancer. L’acceptation est le premier pas vers la bienveillance.

Si malgré tout vous ne parveniez pas à accepter d’avoir eu cette réaction, alors prenez-en conscience, car la prise de conscience fait également parti du chemin vers la bienveillance. Prenez conscience du fait que vous n’acceptez pas d’avoir réagi de cette manière, dans cette situation, suite à cette émotion.

Le choix délibéré

Dans un autre contexte, vous pouvez faire le choix délibéré de ne pas respecter votre plan alimentaire. Il n’a aucun mal à profiter des repas de fêtes de fin d’année ou vous accorder un repas joker en dehors de votre plan alimentaire, par exemple, si vous avez décidez de vous faire plaisir. En effet, il s’agit là de faire un choix, et de l’accepter pleinement sans culpabilité envers vous-même, ni envers les autres. Vous avez le droit d’avoir des objectifs qui vont influencer (ou non) votre alimentation d’une manière ou d’une autre.

Les régimes thérapeutiques

Enfin, dans le cadre de la pratique de régimes alimentaires thérapeutiques, souvent, vous n’avez pas d’autre choix que de poursuivre votre diète, quelles que soient les circonstances, car il en va de votre santé. Dans ce cas, sachez vous féliciter chaque jour qui passe où vous avez respecté votre régime. Offrez-vous des récompenses à échéances régulières pour marquer au fer rouge votre évolution. C’est de cette façon là que vous serez bienveillant envers vous-même!

Si vous avez des restrictions alimentaires, quelles qu’en soit les raisons (car nous faisons preuve de bienveillance, n’est ce pas) lors de vos repas de famille, il vous suffit d’expliquer (même brièvement) votre situation à vos convives, à l’avance. Dites tout simplement que vous avez un objectif et que de ce fait vous allez faire attention à ce que vous mangez, que vous n’allez peut-être pas mangé de tout, ou que vous allez apporter votre repas. Ainsi les gens sauront, comprendront, et, pour les plus ouverts d’esprit, accepteront votre position, votre choix. Malgré des explications, certaines personnes vont peut-être insister pour que vous mangiez quelque chose que vous ne vous autorisez pas. Surtout, ne vous forcez pas à manger quelque chose pour faire plaisir à quelqu’un. Répondez gentiment que cet aliment ne fait pas partie de votre plan alimentaire. Préparez vous mentalement, au préalable, à devoir gérer ce genre de situations, afin d’être en mesure de répondre sans agressivité.

En conclusion,

Que ce soit par choix délibéré ou lors de la gestion d’un événement imprévu, quand vous faites un excès alimentaire, observez ces petites voix dans votre tête et remplacez vos pensées négatives par des pensées positives.

Ecoutez-vous, écoutez votre corps et vos besoins alimentaires
Apprenez à respecter vos envies, vos goûts, vos limites en termes de quantité et de qualité
Faites preuve de compassion et d’indulgence envers vous-même, si vous veniez à ne pas respecter votre plan alimentaire

La bienveillance alimentaire envers les autres

A l’aube de l’année 2020, nous sommes tous différents sur le plan alimentaire, il existe presque autant d’individus que de types d’alimentation.

Un contexte propre à chacun

En effet, beaucoup de personnes font des choix alimentaires , ont des convictions et/ou des problèmes de santé, qui les conduisent à se nourrir d’une façon bien particulière. Cela va de la gestion des maladies chroniques comme l’autisme, l’obésité, le diabète ou le cancer, en passant les maladies intestinales telles que les maladies de Crohn, la maladie cœliaque, les dysbioses intestinales, les allergies et intolérances alimentaires, en passant par les convictions culturelles, religieuses, éthiques et environnementales, jusqu’aux questions, toutes simples, de goût!

Une multitude de régimes alimentaires

Ainsi, toutes sortes de régimes alimentaires cohabitent. Chacun a donc, tout naturellement, adopter le régime qui lui convient parmi le régime omnivore, végétarien, végétalien, végan, carnivore, cétogène, GAPS, Paléo auto-immune, Paléo, pauvre en glucides, sans FODMAP, méditerranéen, crétois, chrono biologique, hyperprotéiné, des glucides spécifiques, flexible, par macro nutriments, par micro nutriments, intuitif, ayurvédique, crugivore, frugivore, herbivore, insectivore, religieux, spirituel, philosophique,… : liste non-exhaustive des régimes végétariens, semi-végétariens, hypocaloriques, basses calories, faibles en glucides, de détoxication, basé sur ses convictions personnelles, suivi pour raison médicales et autres régimes miracles! Chaque personne étant différente, chaque histoire étant différente et chaque métabolisme étant différent, chacun à le choix d’adapter son régime alimentaire à chaque étape de sa vie selon ses choix, ses convictions et ses contraintes. Il y a pas une seule bonne façon de manger.

A chacun son régime

Ceci étant dit, pourquoi nous émettons des jugements sur la façon dont mange les autres? Tout simplement parce que nous croyons que ce qui nous convient peut convenir à tout le monde. Or, ce n’est pas la cas. Comme nous venons de l’évoquer, nous avons chacun notre propre histoire, un état de santé à un moment donné, et notre métabolisme qui est différent de celui des autres. Nous savons pertinemment que la junk food est néfaste à tout le monde mais, parmi les aliments dits « sains », ils ne nous font pas tous du bien, nous les métabolisons chacun à notre façon. Retenez cette information capitale, car nous entendons trop souvent « Cet aliment est bon pour la santé ! » Ça ne veut rien dire dans l’absolu. Cela dépends pour qui, quand et comment?

Acceptez qu’il n’existe pas un aliment, ni un régime bon pour tout le monde. Ainsi vous pourrez faire preuve de tolérance et de bienveillance envers les autres : votre famille, vos amis et vos connaissances. Cela permettra qu’il y ait moins de conflits alimentaires notamment sur les réseaux sociaux.

Aussi, vous pourrez envisager que la personne en surpoids que vous voyez manger une pâtisserie à décider de ne pas se priver ou n’a tout simplement pas pu gérer autrement une situation émotionnelle. Cela n’a aucune incidence sur vous, n’est ce pas, alors il n’y aucun intérêt à jeter un regard culpabilisant à cette personne ni à vos encombrer de pensées négatives à son l’égard.

Quand ces pensées négatives vous arrivent parce que vous voyez une personne manger quelque chose qui ne vous parait pas sain, parce que vous voyez une recette qui ne vous convient pas ou que les courses de votre voisin de supermarché vous déplaisent : arrêtez tout un instant et observez ces pensées. Puis, remplacez-les par des pensées positives : ‘C’est cette pâtisserie qui fait plaisir à cette personne à ce moment là, alors tant mieux’, ‘Cette personne à partager cette recette qui lui convient, je suis ravie pour elle’, ‘Cette personne à acheté des courses qui lui font plaisir, je m’en réjoui’. Vous ne vivez pas ni dans le corps, ni dans la tête de l’autre, donc vous ne pouvez pas savoir mieux que lui, ce qui est bon pour lui, ni pourquoi il a fait ce choix.

Chacun devrait pouvoir manger ce que bon lui semble, sans subir le regard accusateur et inquisiteur des autres, sans que quelqu’un ne juge ou émette un avis.

Si on venait à vous demander votre avis, dites ce qui est bon pour vous et ce qui vous convient, sans jugement, sans critique et sans argument autorité du style ‘Il faut manger ceci ou cela’, ni même dans l’idée qu’il n’y aurait qu’une seule façon de manger qui conviendrait à tout le monde. Parlez de votre vécu et de ce qui vous convient à vous en ce moment. Car, souvenez-vous que vous n’avez pas toujours eu l’alimentation que vous avez aujourd’hui. Cela a été un long parcours avec des changements parfois drastiques, selon votre état de santé, votre état d’esprit et vos objectifs alimentaires.

La bienveillance alimentaire envers autrui va vous amener à une plus grande ouverture d’esprit, et une plus grande ouverture aux autres. Elle vous permettra d’établir des relations plus harmonieuses et positives.

Documentaires alimentaires

Je ne saurais faire un article concernant l’alimentation sans parler des deux documentaires à succès paru en 2019, que sont The Game Changers et Magic Pills qui font respectivement la part belle au régime végan et au régime cétogène.

The Game Changers

Pour les personnes qui seraient passées au travers de The Game Changers, il s’agit de l’histoire d’un instructeur des forces spéciales qui se blesse grièvement. Suite à cette blessure, il souhaite récupérer au mieux et décide de faire des recherches dans la littérature scientifique pour trouver des solutions dans ce sens. Il découvre alors le véganisme qui serait déjà utilisés par bon nombre d’athlètes de haut niveau.

Ce très beau documentaire monté comme un film explique que vous pouvez être un athlète de haut niveau sans pour autant manger des protéines animales. Pour cela, le documentaire consacre de larges séquences à l’interview d’athlètes qui relatent l’évolution de leurs performances suite à l’adoption d’un régime végan. Puis, le documentaire explique les bienfaits de l’alimentation végan sur la santé en générale. Enfin, il expose les avantages écologiques de ce type d’alimentation.

Mon avis

J’ai apprécié ce documentaire car je m’intéresse beaucoup à tout ce qui touche à la nutrition. Les références scientifiques et les arguments déployés sont intéressants à entendre pour nous amener à nous questionner.

Personnellement, j’ai effectué des petits changements dans mon quotidien suite au visionnage de ce documentaire. Ceux qui me connaissent et ceux qui ont lu ma bio, savent que je combats une maladie chronique depuis une dizaine d’année. Sur mon champ de bataille, j’ai pu expérimenter beaucoup de régimes thérapeutiques comme le régime anti-candida, GAPS, AIP, cétogène, Nouvelle flore, ainsi que le jeûn. Il s’avère que beaucoup de ces régimes reposent sur la consommation de protéines animales (sauf le jeûn… ha ha ha). Comme je ne suis pas enclin à manger de la viande, par goût, je me forçais à peser mes quantités de viande : pour être sûr d’en consommer environ 100 g lors de mes repas. Et bien, j’ai arrêté. Maintenant, je le fais au feeling et tant pis si je ne mange pas autant de viande que je le devrai.

Aussi, je me suis renseignée sur les retombées écologiques de notre consommation de viande. Elle serait responsable de 14,5% des gaz à effets de serre émis chaque année. D’après mes recherches, il semblerait que ce soit la consommation de bœuf qui engendre le plus de pollution et de gaz à effets de serre ( à cause des rots des vaches plein de méthane !). Mais, ce qui a particulièrement retenu mon attention, est qu’un steak haché de 100 g provoque autant de gaz à effets de serre que 30 œufs ou 850 g de poulet. J’ai donc restreint ma consommation de bœuf et si je consomme des protéines animales mon choix se porte plus volontiers sur des œufs et du poulet ou de la dinde.

Chacun peut faire de petits changements, à son niveau, selon ses moyens. Les changements individuels apporterons des bénéfices à grande échelle pour notre environnement et notre climat.

Seulement, le documentaire évite totalement la question du dopage alors que quelques uns des athlètes qui témoignent prennent peut-être (je reste prudente, je ne veux pas faire d’allégations diffamatoires) des produits qui viennent court circuiter le lien que l’on pourrait faire entre leur alimentation végan et leurs performances sportives.

De plus, concernant l’argument environnemental, même s’il est indéniable que la surconsommation de viande est destructrice, il ne faudrait pas aboutir aux mêmes conséquences avec une alimentation végan pour tout le monde. En effet, une surproduction céréalière provoque également une destruction de petits insectes nécessaires à l’équilibre de notre écologie et un appauvrissement des sols. Et, d’autre part, la consommation de produits, certes végan, mais venant de l’autre bout de la planète (comme les avocats pour la métropole) entraînent aussi des dégâts environnementaux colossaux du fait de leur transport.

Pour finir sur ce documentaire et revenir à notre sujet de la bienveillance alimentaire, je dirai que si les personnes qui témoignent dans ce documentaire pensent sincèrement que cette nouvelle alimentation a décupler leurs performances sportives alors nous ne pouvons que nous en réjouir. A chacun de tester et de trouver ce qui lui convient le mieux en respectant les valeurs qui lui sont importantes. Avez-vous déjà testé l’aventure vegan ? Faites nous en part dans les commentaires.

Magic pills

Je m’étendrai moins sur le documentaire Magic Pills dont je n’ai pas encore vu la fin, pour être totalement honnête avec vous. En tous cas, en voici un petit résumé. Ce documentaire australien traite des méfaits du sucre et prône le régime cétogène. Ce régime consiste à manger beaucoup de lipides, des protéines et une quantité infime de glucides. En ne mangeant peu voir pas de glucides, le corps se met en cétose et utilise le gras comme source d’énergie.

Ce documentaire met en lumière les bienfaits de ce régime au travers du témoignage de plusieurs personnes qui ont décider d’appliquer le régime cétogène dans un objectif thérapeutique : une petite fille autiste et hyperactive, une femme obèse et ayant également une hypothyroïdie, une afro-américaine atteinte d’asthme et de surpoids, ainsi qu’une autre femme en rémission d’un cancer du sein. Au bout de quelques semaines, tous les témoins de cette « expérience » ont perdu du poids et se sentent mieux. Leurs différents symptômes sont en nette régression.

Une autre partie du documentaire expose les méfaits que l’alimentation occidentale à provoqué sur les aborigènes australiens. Ceux-ci ce seraient détachés peu à peu de leur alimentation ancestrale pour aller vers une alimentation occidentale riche en sucre et on vu arriver de nouvelles maladies telle que l’obésité, le diabète et le cancer.

Mon avis

Comme The Game Changers, le documentaire Magic Pills est un documentaire intéressant à voir, si vous en avez la possibilité. Il permet de se remettre en question concernant son style d’alimentation. Or, la remise en question amène souvent à une réflexion constructive. En effet, au-delà de la diète cétogène, ce documentaire dénonce la façon dont nous sommes manipulés par la publicité et les industries agro-alimentaires. Aussi, il met en avant des principes importants en termes d’alimentation « saine » comme la consommation d’aliments bruts non transformés, la consommation de bons gras et ainsi que celle d’animaux élevés en plein air. Ces grands principes me parlent totalement encore faut-il avoir les moyens financiers de pouvoir les appliquer. Chacun fera ses choix.

Malheureusement, ce documentaire ne fait pas état de l’augmentation de l’élevage intensif que nécessiterai un tel régime appliqué à tout le monde avec son lot de souffrance animale, de conditions abattage violentes et de la catastrophe climatique que cela engendrerai. Il s’avère que l’élevage d’animaux occasionne autant de gaz à effets de serre, de dégâts environnementaux et de réchauffement climatique que tous les moyens de transports que nous utilisons sur terre. C’est donc un poste important à réduire si l’on souhaite œuvrer en faveur de notre environnement.

Pour conclure sur ce documentaire et revenir à notre sujet de la bienveillance alimentaire, à nouveau, nous ne pouvons que nous réjouir face à ces personnes qui ont trouvé le plan alimentaire qui les aura sorti de la dépression, de l’autisme, du surpoids ou de n’importe quel autre état pathologique. On comprendra aisément que l’individu ayant réussi à enrayé une maladie chronique grâce à un mode d’alimentation, sera convaincu que ce mode d’alimentation est fait pour lui et est bon pour lui. Si vous avez testé le régime cétogène, partagez votre expérience avec nous en commentaires. Nous pourrons échanger à ce propos car j’ai une certaine expérience dans ce régime!

Une valeur essentielle…

En conclusion, comme je vous l’annonçais au début de cet article, je considère qu’il y a une valeur essentielle à mettre en place pour faire preuve de bienveillance sur le plan alimentaire. Il s’agit du RESPECT : le respect de vous-même et le respect d’autrui.

A partir du moment où vous respectez votre corps et vos choix, vous serez alignés avec vos objectifs alimentaires. Ainsi, vous saurez pourquoi vous faites ces choix, vous saurez les expliquer à autrui, si besoin, et les appliquer. Vous saurez également lâcher prise si vous veniez à vous écarter provisoirement de votre plan alimentaire, quel qu’il soit. De plus, si vous respectez les choix alimentaires des personnes qui vous entourent, vous accepterez le fait que telle personne mange de telle manière parce que c’est ce qui lui convient à ce moment là. Partons du principe que l’alimentation que l’autre pratique lui convient.

Quand je vous parle de respect, cela ne veut pas dire que vous devez changer de régime alimentaire après n’importe quel outil de propagande utilisé à votre égard, accepter toute règle diététique que l’on vous aura énoncée, ne rien dire ou abdiquer. Non, il ne s’agit pas de cela. Quand je vous parle de respect, je fait référence à la façon dont vous allez gérer l’opinion divergente que vous allez avoir à propos de tel ou tel aliment, ou de tel ou tel régime diététique. Ainsi, faire preuve de respect dans le domaine alimentaire va avoir pour impact de ne pas considérer uniquement son propre avis et de chercher à comprendre le point de vue et les besoins des autres. Ce respect, appliqué à soi même, consistera alors à faire de preuve de lâcher-prise, de tolérance et de reconnaissance par rapport aux efforts que vous accomplissez au quotidien.

Et, la prochaine fois qu’il se passera un événement imprévu qui vous fera faire un excès alimentaire ou avoir un comportement alimentaire qui ne vous convient pas, observez les petites voix négatives dans votre tête et remplacez les par les paroles bienveillantes.

En cette période de fêtes de fin d’année 2019, profitez des personnes qui vous entourent et soyez moins focalisé sur ce qu’il y a dans votre assiette et dans celle de votre voisin. Et, surtout n’oubliez pas, …

Prenez soin de vous!

avril 10, 2019janvier 13, 2021

Comment surmonter un échec?

La jeune fille que vous courtisez depuis plusieurs semaines n’a pas accepté d’aller prendre un verre avec vous, vous n’avez pas obtenu la promotion tant attendue, le protocole de guérison que vous aviez mis en place et que vous avez scrupuleusement suivi n’a pas fonctionné.

Dans ce genre de situation, vous avez déjà commencé a établir un plan bien précis de ce que vous alliez réaliser après cette étape. Une vie à deux, une nouvelle carrière dans le marketing, une nouvelle vie en santé.

Mais finalement rien ne se passe comme prévu. C’est l’échec! Et cela vient anéantir, non seulement, l’action menée, mais aussi, tous les projets futurs que vous aviez commencé à imaginé dans votre tête. Vous êtes triste, déçu, en colère, vous avez envie de tout abandonné!

Que ce soit dans la vie professionnelle, sentimentale, pour des projets personnels sur un plan financier, de santé ou dans tout autre domaine; quand nous avons des objectifs, il nous arrive -souvent – d’essuyer des échecs. Cela paraît inévitable au cours d’une vie, à part pour les personnes qui n’entreprennes jamais rien !

Ces échecs jalonnent notre vie. Et je ne suis pas là pour vous dire que c’est une bonne chose, qui nous fait du bien. Mais les échecs sont là et je souhaiterai vous proposer une méthode pour les surmonter.

Cette méthode pour surmonter l’échec se déroule en 4 phases.

Il va s’agir de :

faire face à l’échec,
accepter l’échec,
tirer les leçons de l’échec,
grandir de l’échec.

Faire face à l’échec

Quand l’échec survient vous êtes traversé par un flot d’émotions. Et , incontestablement, vous allez devoir passer par toutes les phases de deuil du projet dans lequel vous vous étiez investi pour faire face à cet échec. Ce terme de deuil peut paraître assez fort mais, c’est précisément dans cette situation de deuil que l’on se trouve lorsque l’on vit un échec très fort comme une tentative de guérison dans le cadre d’une maladie chronique, un licenciement, un divorce ou une séparation, la perte d’un état ou d’une idée…

La courbe du deuil, représentée ci-dessous, est issue des travaux de Elisabeth Kübler-Ross.

Elisabeth Kübler-Ross était psychiatre et psychologue. Née en 1926 à Zurich en Suisse, elle est décédée en 2004. Elle a été une pionnière dans l’approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie, et, dans l’accompagnement aux mourants. Elle a été la première à étudier et formaliser les différents stades par lesquels passe une personne lorsqu’elle apprend qu’elle va mourir, sous la forme de cette courbe du deuil. On l’appelle aussi « courbe du changement » car le travail de deuil d’une situation ancienne est également nécessaire pour évoluer vers quelque chose de nouveau.

Selon les personnes et le contexte, ces 7 étapes du deuil sont vécues de manière plus ou moins longue avec une intensité variable.

le choc : le travail de deuil commence toujours par un choc. C’est l’annonce du changement, de la rupture, de la perte. Si ce moment charnière n’est pas clairement perçu (ex. décès d’une personne dont on n’a pas retrouver le corps, laps de temps durant lequel les licenciements ne sont pas annoncés, rupture amoureuse pas franchement énoncée, …), votre travail de deuil ne pourra pas commencer!
le déni : c’est une phase de refus de la situation. Cette étape est d’autant plus forte que le choc est brutal, soudain, et inattendu. Le déni est une réaction inconsciente de protection qui va permettre de gérer la situation. Pour le moment, vous n’êtes pas en mesure de supporter les émotions qui arrivent.
la colère : se traduit par de la rage, de la rancœur, un sentiment d’injustice. Cette émotion très forte vous permet de retrouver de l’énergie après le choc. On va alors chercher un coupable (l’entreprise, l’être aimé, …).
la peur : qui peut aller jusqu’à l’angoisse, se révèle lorsque vous vous rendez compte de la situation. Vous avez alors peur pour vous, pour pour les autres, peur des conséquences financières, pour votre vie de tous les jours, peur de l’inconfort, peur de ne pas être à lahauteur …
la tristesse : qui peut aller jusqu’à la déprime, est une phase qui peut faire peur à l’entourage. Et pourtant, c’est l’étape décisive où vous allez prendre conscience de ce que vous avez perdu. Vous n’avez plus envie de rien, vous manquez de motivation, alors la tristesse vous envahit et se traduit souvent par des larmes.
l’acceptation : marque le début de la remontée. Vous vous tournez vers le futur. A ce stade, vous savez que vous n’êtes pas guéri, que vous êtes licencié ou que votre conjoint vous quitte.
la pardon : permet de vous pardonner à vous-même et de pardonner aux « auteurs » de la perte. Il vous enlève la part de culpabilité qui vous habitait jusque-là. Vous prenez conscience que le ressentiment vous fait perdre de l’énergie inutilement.
la quête de sens et de renouveau : est la phase où vous êtes capable de voir ce que cette perte vous a apporté. En effet, vous prenez du recul et vous adoptez une attitude plus positive. Vous reconnaissez que le deuil vous a permit de faire des choses que vous n’auriez jamais pu faire avant! C’est ce que l’on appelle « les cadeaux cachés » du deuil.
la sérénité : est la dernière étape où la perte/le changement est entièrement intégré. Vous êtes en paix par rapport à cet événement de votre vie.

Accepter l’échec

Dans cette étape d’acceptation de l’échec, je voudrais mettre l’accent 3 points essentiels :

l’échec est une expérience qui ne doit pas être assimilée à votre personne. Il est important que vous preniez de la distance par rapport à cet échec. Dans cette situation – comme dans d’autres – inutile de porter un jugement négatif sur votre personne ou de vous dévaloriser. En aucun cas, l’échec doit venir empiéter votre estime personnelle. Vous avez beaucoup plus de valeur que cet événement ponctuel. Comme je le dit souvent à mon fils, « Si un ami venait te parler d’un de ses échecs, est-ce que tu l’accablerais? ». Et il me réponds que non. Vous non plus, vous ne le feriez pas. Alors, parlez-vous à vous-même comme vous parleriez à votre meilleur ami.
ne blâmez pas les autres de vos échecs. Se mettre dans un rôle de victime ne vous consolera qu’un temps (cf. la colère dans la courbe du deuil). Après cette phase de colère et ce besoin de transfert de responsabilité sur autrui, vous devrez poursuivre votre processus de deuil. En effet, cette victimisation pourrai vous empêcher de poursuivre le processus d’introspection et de croissance qu’offre l’échec. C’est une perte de temps et d’énergie considérable sans grand intérêt.
l’échec est un état temporaire. Ce n’est pas la fin de l’aventure. Vous avez été capable d’apprendre à lire et à écrire alors vous serez tout aussi capable de faire face à l’événement qui arrive dans votre vie. Par contre, cet apprentissage de la lecture et de l’écriture vous a demandé du temps et de l’investissement. De la même façon, votre guérison, la recherche d’une nouvelle voie professionnelle, la quête d’une nouvelle âme sœur, l’acceptation d’un bouleversement professionnel ou personnel, demandera que vous soyez moteur.

Analyser l’échec

L’analyse de l’échec est une phase clé car elle va vous permettre de comprendre ce qui s’est passé, ce qui à été efficace et ce qui n’a pas fonctionné. Suite à cette analyse vous serez capable de monter une nouvelle stratégie par rapport aux erreurs que vous aurez identifié dans vos expériences précédentes.

Je vous propose ici 3 méthodes pour analyser la situation que vous avez vécue. Ces méthodes peuvent être combinées mais une seule peut suffire également.

1/ Vous allez commencer par réfléchir à la situation qui s’est produite, comme un spectateur, donc sans émotion. Observez et notez les actions de chaque intervenant. Puis poser vous les questions suivantes :

Pour quelles raisons mes actions n’ont pas abouti au résultat escompté ? L’objectif que je m’étais fixé est-il trop ambitieux ? Est ce que je possède toutes les qualités et compétences requises pour aboutir au résultat que je me suis fixé ? Si non, dans quels domaines est ce que je dois m’améliorer pour réussir ? Est ce que j’ai mis toutes les chances de mon coté pour réussir ? Si non quels autres leviers aurai-je pu actionner ?

2/ Vous pouvez également utiliser la technique du QQOQCCP pour analyser la situation (qui, quoi, où, quand, comment, combien, pourquoi). Cet outil d’aide à la résolution de problèmes permet de recueillir de façon quasi exhaustive les informations relative à une situation.

Quoi ? Par cette question, vous allez décrire la situation, la tâche, l’activité. Répondez aux questions : « Que s’est- il passé ? Qu’observez-vous? »

Qui ? ici, vous allez identifier les personnes concernées.
« Qui est concerné ? Qui a mis en évidence le problème ? »

Où ? Là, vous allez faire une description des lieux. « Où cela s’est-il produit ? Où cela se passe-t-il ? »

Quand ? Pour le ‘quand’ vous allez indiquer le moment, la durée, et la fréquence, s’il y a en une. « Quel moment ? Depuis quand ? »

Comment ? Ici, vous allez décrire les méthodes utilisées, la manière dont les choses ont été réalisées. « De quelle manière ? Dans quelles circonstances ? »

Combien ? Avec le ‘combien?’ vous allez mettre en évidence les moyens mis en oeuvre, le matériel utilisé. Répondez aux questions « Quel coût ? Quels moyens ? »

Pourquoi ? Enfin, ici, vous allez faire une description des raisons, des causes, des objectifs. « Dans quel but ? Quelle finalité ? »

3/ Si cette analyse vous paraît difficile à réaliser seul ou incomplète, n’hésitez pas à en parler à 1 ou 2 amis. Choisissiez ces amis avec attention. Ces personnes devront être capable d’analyser la situation sans porter de jugement. Elles pourront alors vous apporter un regard neuf sur la situation et sauront certainement trouver les mots justes pour vous encourager dans votre démarche.

A partir de cette analyse, vous allez bâtir un nouveau projet qui pourra être un remaniement de l’ancien ou une version complètement nouvelle, selon vos réponses aux questions précédentes. Bien sûr, dans ce nouveau projet vous éviterez de reproduire les erreurs commises précédemment. Peut-être qu’il faudra faire le deuil du métier de vos rêves et vous ouvrir à de nouveaux horizons. Peut-être que vous devrez mettre votre projet en attente, car vous devrez consacrer un temps pour acquérir de nouvelles compétences.

L’idée ici est que vous vous adaptiez à la situation telle qu’elle se présente.

Pour faire un parallèle avec les méthodes de travail en milieu professionnel, on peut dire que chaque situation que vous vivez dans votre vie est comme un projet que vous menez grâce à la méthode Agile.

A l’origine, la méthode Agile a été créée pour les projets informatique. Aujourd’hui, elle est de plus en plus répandue car elle est adaptable à de nombreux types de projets.

Suite à l’observation d’un taux d’échec élevé des projets dans les années 1990, 17 experts en développement logiciel se réunissent aux Etats-Unis en 2001 afin de mettre en commun leurs méthodes respectives. Le « Manifeste Agile » naît de cette rencontre et détermine les valeurs et les principes fondamentaux de la méthode Agile.

L’approche Agile propose notamment d’adopter un processus itératif et incrémental. En effet, assez rapidement dans les projets Agiles, on propose un prototype qui est présenté aux clients, qui est discuté et qui est amélioré au cours de plusieurs itérations. On réalise autant d’itération que nécessaire pour arriver à l’objectif final.

De la même façon, dans les situations de la vie de tous les jours, vous réalisez plusieurs itérations en vous adaptant aux différents obstacles que vous rencontrez.

Autre parallèle avec le monde scientifique, on pourrait dire que vous avez réalisé une démarche expérimentale : vous avez fait une hypothèse, vous avez testé, vous avez obtenu un résultat que vous avez analysé et vous vous êtes adapté par rapport à ce résultat. Puis, vous effectué une nouvelle expérience, jusqu’à ce que vous validiez votre hypothèse de départ.

Grandir de l’échec

Finalement on pourrai décider de ne pas utiliser le terme d’échec. On pourrai tout simplement parler de prototype, de test, de tentative, d’expérience; ce qui donne une note beaucoup moins négative à la situation que vous avez vécue, n’est-ce pas?

En tous cas, quelque soit le terme que vous utiliserez à l’avenir, ayez toujours en tête que l’important est dans les idées qui vous avez eues, les décisions que vous avez prises, les actions que vous avez réalisées, l’expérience que vous avez acquise et la leçon que vous avez retenue … tout ça ce n’est pas rien. Ce n’est pas un échec. Vous étiez dans l’action et personne ne pourra vous dire le contraire. On peut parler d’échec sur le résultat qui n’a pas été obtenu, au final, mais en aucun cas on parlera d’échec concernant tout le chemin parcouru.

Et, c’est ce chemin parcouru qui est essentiel. Ayez conscience que vous êtes désormais plus fort car vous connaissez vos limites, vous savez où est ce que vous devez vous améliorer, vous savez quels sont vos points forts. Dans ce contexte vous avez établi un nouveau plan d’attaque.

Ce plan d’attaque en main, programmez vous un moral d’acier. Pour cela, je vous invite à créer votre propre mantra de réussite, à vous visualiser dans une situation de réussite, à lire des citations inspirantes, à discuter de vos projets avec vos amis qui sauront vous apportez tout le soutien dont vous avez besoin. L’encouragement et l’estime de soi sont des leviers indispensables. Alors travaillez sur votre mental!

Puis, tentez à nouveau l’expérience.

La vraie route du succès selon le Site One Up

Qui dit échec dit projet. Après ces 4 étapes d’introspection, il est temps de vous remettre dans la course, à la poursuite vos rêves. Vous avez grandit en expérience et en confiance. Vous avez renforcé votre confiance en soi. Et vous avez su prendre cet événement comme une opportunité. Vous êtes maintenant armé pour tenter à nouveau l’aventure. Lancez-vous !

La seule voie de la réussite c’est l’action. Bonne chance.

Et, prenez soin de vous!

A très bientôt

janvier 15, 2019janvier 13, 2021

Comment découvrir sa mission de vie?

Vous avez déjà tous entendu dire que chacun de nous avait une mission à accomplir sur terre, un destin, quelque chose de plus grand que soi à accomplir. Mais, vous, vous ne voyez rien venir. Vous avez déjà passé un certain âge : 30, 40, 50 ou même 60 ans, mais vous ne savez pas pour quoi vous êtes fait? Vous n’arrivez pas à déterminer quelle est votre mission de vie.

Je vais vous partagez ici plusieurs méthodes pour découvrir quelle est votre mission de vie.

Peut-être connaissez-vous des personnes qui ont en tête de partir en mission humanitaire au fin fond de l’Afrique centrale avec leur famille derrière eux. D’autres personnes pensent à apporter leur aide intellectuelle, matérielle et humaine dans des pays en guerre. Ou encore, certains souhaitent participer à des programmes environnementaux .

Mais vous vous ne savez pas…

Qu’est ce que la mission de vie?

Vous vous demandez quel est votre grand projet de vie? Qu’allez vous réaliser pour vous épanouir pleinement ? Et bien, c’est cela la mission de vie. C’est ce pour quoi on est fait. Cela corresponds à des choses que l’on aime et que l’on à besoin de faire pour se sentir épanoui.

Peut-être avez vous déjà ressenti un malaise profond car votre vie ne vous ressemblait pas ? Alors, vous avez pu mettre en évidence que vous ne faisiez pas ce que vous souhaitiez réellement et que vous existiez au travers de votre éducation ou de ce qui dicte la société.

Il faut pouvoir vous libérer de l’engrenage quotidien et vous décider à faire en sorte que votre vie vous ressemble vraiment pour accomplir votre mission.

Assurément, vous rencontrez des personnes pour qui la mission de vie est une évidence. Inutile de vous obstinez à chercher autour de ce genre de missions de volontariat, si cela n’est pas fait pour vous. Votre voie peut être quelque chose de très simple. Et, il existe des méthodes pour découvrir votre chemin si celui-ci ne s’est pas encore imposé à vous.

Mais avant d’explorer les méthodes de révélation d’une mission de vie, on pourrait se demander pourquoi il est si important de l’a découvrir ?

L’importance de découvrir sa mission de vie

Déterminer sa mission de vie, sa voie, son chemin est quelque chose d’une importance capitale car cette mission ne doit pas simplement rester tel un rêve, ou pire encore, quelque chose à garder dans son imagination. Cette mission est une expérience à réaliser afin de pourvoir donner un sens réel à notre vie.

Les regrets

Afin d’argumenter sur l’importance de la réalisation de sa mission de vie, je souhaiterai vous parler de Bonnie Ware. Cette ancienne infirmière australienne en soins palliatifs, qui s’est occupée pendant plusieurs années de patients dans les dernières semaines de leur vie. Elle a interrogé ces patients sur leur lit de mort concernant les choses qu’ils regrettaient ou qu’ils feraient différemment si c’était à refaire. Plusieurs thèmes revenaient fréquemment. Elle a décidé d’en faire un livre intitulé:

Les 5 grands regrets des personnes en fin de vie (2012)

Voici ces 5 plus grands regrets qu’elle a mit en lumière dans son ouvrage:

J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je l’entendais, et non la vie que les autres voulaient pour moi.
J’aurais aimé ne pas m’acharner autant dans le travail.
J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.
J’aurais aimé rester en contact avec mes amis.
J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux(se).

C’est le premier regret à propos du fait de vivre sa vie et pas celle des autres qui doit vous faire écho concernant votre mission de vie.

L’auteur, disait à ce propos:

«Quand les gens se rendent compte que leur vie est presque terminée et qu’ils la regardent avec clarté, c’est facile de voir le nombre de rêves qu’ils avaient et qu’ils n’ont pas réalisé.»

En effet, il serait bien dommage que vous vous rendiez compte sur votre lit de mort que beaucoup de vos rêves sont restés au stade de rêve. La majorité des gens n’ont même pas réalisé la moitié de leurs rêves et doivent partir, tout en sachant que c’est à cause de décisions qu’ils ont prises, ou non. Il est vraiment important de vivre ses rêves tant qu’on le peux. Après, il est trop tard.

Cette liste de regrets nous invite à mener une vie au plus près de nos aspirations et de nos désirs les plus profonds…

L’importance de la réalisation de sa mission de vie étant établie, je vais maintenant vous partager 6 méthodes pour découvrir cette mission.

6 méthodes pour découvrir votre mission de vie

1/ Je suis mon instinct

Votre instinct est votre système de guidage intérieur, il vous permet de savoir où vous en êtes actuellement et où vous voulez aller.

C’est ce qu’on pourrai appeler un GPS interne, à l’image du GPS de votre voiture ou de votre smartphone.

En effet, lorsque vous montez dans votre voiture et que vous vous dirigez vers une destination spécifique, vous vous munissez de votre GPS. Tout d’abord, le GPS trouve votre position actuelle. Puis, vous indiquez votre destination. Et, une fois qu’il à déterminé où vous vous trouvez, il vous indique comment vous rendre à cette destination.

Pour que le système fonctionne, il doit simplement connaître votre position de départ et votre destination finale. Le système de navigation calcule le reste en utilisant un ordinateur de bord qui reçoit les signaux de plusieurs satellites et calcule votre position exacte. Ensuite, il trace un parcours parfait pour vous.

Tout ce que vous avez à faire à partir de ce moment est de suivre les instructions fournies pour atteindre votre destination.

Décidez où vous voulez aller

Sur le plan de la mission de vie, c’est pareil.

Tout ce que vous avez à faire est de décider où vous voulez aller en clarifiant votre vision. Puis, d’ancrez votre destination par le biais :

de la définition d’objectifs,
d’affirmations et
de la visualisation,

Ensuite, commencez à prendre les mesures qui vous mèneront dans la bonne direction.

Avec chaque image que vous visualisez, vous «entrez» dans votre cerveau la destination à laquelle vous voulez aller.

2/ J’effectue un test de passion

Le test de passion consiste à remplir 15 phrases du type ‘Ma vie est idéale lorsque…’. Vous devez utiliser au moins un verbe pour compléter la phrase.

Par exemple,

Ma vie est idéale lorsque j’aide les gens à avancer.

Ma vie est idéale lorsque je crée quelque chose.

Ma vie est idéale lorsque je participe à de grands projets.

Une fois que vous aurez écrit environ 15 déclarations, vous identifierez les 5 meilleures. Pour ce faire, vous comparerez les énoncés n ° 1 et n ° 2 afin d’identifier celui qui est le plus important. Prenez le gagnant de cette comparaison et décidez si c’est plus ou moins important que l’affirmation n ° 3.

Ensuite, prenez le gagnant de cette comparaison et décidez si elle est plus ou moins importante que la déclaration n ° 4, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous ayez identifié la passion qui vous tient le plus à cœur.

Répétez le processus avec les 14 autres déclarations pour identifier votre deuxième choix. Répétez ensuite le processus jusqu’à ce que vous ayez identifié vos 5 principales passions dans la vie.

Ensuite, créez des indicateurs pour chacune de vos cinq principales passions, de sorte que vous puissiez regarder votre vie et dire facilement si vous vivez cette passion.

Et, vous pouvez également essayer de résumer ces 5 passions en une phrase qui serai votre objectif de vie.

Maintenant que vous savez quelles sont vos passions, vous pouvez créer des plans d’action pour transformer vos rêves en réalité.

3/ Je détermine les moments où j’ai ressenti une grande joie dans ma vie

Prenez 30 minutes et une feuille de papier et indiquez les moments de votre vie où vous avez éprouvez une grande joie :

« Quand j’ai dansé sur scène au Carnaval de Saint-Maur « .

« Quand j’ai donné des cours de danse africaine moderne au club sportif de Bures-sur-Yvette ».

« Quand j’ai voyagé en Thaïlande seule ou accompagnée de mon conjoint ».

« Quand, j’ai obtenu mon bac +5 et mon poste en veille scientifique ».

Ensuite chercher un modèle, un point commun entre tous ces moments.

Dans mon cas, ce serai le fait de transmettre et de partager, avec fierté, des moments de liberté et de bonheur intense. Et, cela corresponds aussi à ce que je fait au travers de ce blog.

La joie est un guide interne vous indiquant que vous êtes sur la bonne voie. Alors, vous pourrez déterminer beaucoup d’éléments sur votre mission de vie en réalisant cette liste de grands bonheurs.

4/ Je découvre mes talents

Pour découvrir vos talents vous allez répondre à 2 questions :

Qu’est-ce que vous aimez faire?
Qu’est-ce que vous faites facilement?

Répondez à ces 2 questions en indiquant toutes les activités pour lesquelles vous avez de la facilité, que vous accomplissez naturellement et dont la réalisation vous procure du plaisir.

Ne sous-estimez aucune de toutes ces activités que vous effectuez rapidement, efficacement et avec plaisir, qui vous paraissent faciles. Ce n’est pas le cas pour tout le monde. Détrompez-vous !

Il est important de faire le tour de toutes vos aptitudes. Explorez le champ professionnel mais aussi le champ personnel et des loisirs. Ce n’est pas très facile, je vous l’accorde; pour cela je vous invite à vous aider de tests de personnalité.

Dans ce cadre, j’ai eu la chance de pouvoir réaliser le test MBTI ® ou MYERS-BRIGGS TYPE INDICATOR ®, l’un des tests les plus pertinent qui existe. Ce test apporte beaucoup sur le plan professionnel , il est totalement adapté à l’orientation professionnelle. De plus, il permet d’aller plus loin sur la connaissance de soi et est très utile pour son propre développement personnel.

Vous trouverez des versions gratuites et simplifiées de ce test sur le Net. Mais, si vous souhaitez investir sur vous au travers du modèle original MBTI ®, je vous invite à contacter mon amie et coach professionnel Béatrice qui est certifiée et habilitée à faire passer cet test.

Si on écrivait une liste très simple de talents, on pourrait dire :

J’aime apprendre, écrire, animer, organiser, compter, anticiper…

Bien sûr, il faut du travail pour développer ses talents, mais cela doit être relativement naturel. Le travail est nécessaire, mais la souffrance ne l’est pas, alors si vous luttez et souffrez, vous ne vivez probablement pas ce pour quoi vous êtes fait.

Vos talents ainsi identifiés, donnez-vous la possibilité de les développer et de les appliquer. Vous serez ainsi plus engagé dans vos actions et vous en tirerez beaucoup de satisfaction.

L’idée va être de valoriser vos talents, tout ce pour quoi vous êtes doué. Et, votre mission de vie s’inscrira forcément dans ce cadre.

5/ J’écris ma liste de rêves

Vous avez certainement déjà entendu parler de ce genre de liste : wish list, live list, liste de rêves ou liste de souhaits… Pour cette méthode, je vous invite à vous munir d’un stylo et d’une feuille de papier et à écrire tout ce que vous aimeriez faire avant de mourir.

La consigne essentielle dans cette méthode est d’oublier d’être raisonnable et d’écrire tout ce qui vous passe par la tête. Il n’y a pas de limite, ni de règle.

Pour écrire cette liste, posez-vous la question suivante:

Qu’est ce que je veux absolument avoir réaliser avant de mourir ?

Ce peut être des rêves assez communs et terre à terre comme ‘Apprendre à faire du scrapbooking’ ou ‘Aller aux Etats-Unis’. Mais, ces rêves peuvent aussi être plus engageants comme ‘Ecrire un livre’ ou ‘Participer à un concours dans le domaine du sport’ . Enfin, ces rêves peuvent être encore plus fous comme ‘Changer la vie de quelqu’un’ ou ‘Danser sur une scène’…

Comme je l’ai évoqué dans l’importance de la mission de vie, cette liste n’est pas simplement une liste de rêves. Elle va devenir une liste d’objectifs à réaliser. Vous savez que pour être heureux, vous avez besoin d’accomplir ce que vous avez noter sur votre liste de rêves. Car vous y avez noter tout ce qui vous fait vibrer. Cette liste va évoluer tout au long de votre vie, avec vous. Certains rêves, n’en seront plus, d’autres seront réalisés et les suivants seront à accomplir.

Et, vous pourriez décider de mettre à jour votre liste de rêves à chaque début d’année, avec vos nouveaux souhaits à exaucer?

En tous cas, ayez la ferme intention de réaliser tous vos rêves! Et, au lieu d’attendre d’être sur le point de mourir, attelez-vous dès maintenant à les vivre, même si pour cela vous devez danser sous la pluie. (Ha, ha, ha, petite dédicace à mon propre site…)

6/ J’imagine ma vie idéale

Cette ultime méthode que je souhaite vous partager est assez puissante, selon moi.

Dans cette méthode, je vous invite à vous poser au calme pendant une trentaine de minutes et de vous immerger dans la vie qui vous serai idéale. Vous imaginez que vous recommencez votre vie à zéro et tout est possible.

La consigne ici est d’oublier totalement ce que vous vivez aujourd’hui.

Pour définir votre vie idéale, posez-vous les questions suivantes :

Que faites vous dans votre vie idéale? Quelle est votre activité professionnelle? Quels sont vos loisirs? Comment se déroule vos journées? Quels sont vos compagnons de route? Dans quel pays vivez-vous?…

Au travers de votre vie idéale vous pourrez voir se dessiner votre mission de vie : ce qui vous convient vraiment !

Une vision précise de vos objectifs de vie

Votre mission pourra évoluer au cours de votre vie et être toute différente de celle votre voisin. Ne soyez pas déçu si cela n’a pas l’envergure de la mission de d’autres personnes. L’important, dans sa mission de vie, est de se sentir à la bonne place et d’avoir le sentiment de contribuer à quelque chose qui nous tient à cœur.

Votre chemin, ainsi défini devra être mis en oeuvre afin que vous accédiez au bonheur complet. Il s’agira alors de découper cette mission de vie en plusieurs projets et de vous attelez à les concrétiser.

Découvrir sa mission de vie n’est pas chose aisée et vous ne pourrez pas régler cela sur un coin de table, en 10 minutes. Vous devrez y consacrer du temps et de la réflexion. Mais cela en vaut vraiment la peine, croyez-moi.

Toutes ces questions que je vous amène à vous posez peuvent vous faire peur, dans un premier temps. Pourtant, vient un moment où il faut se les poser pour faire de sa vie son propre chef d’oeuvre.

Réaliser ses rêves c’est une lutte de longue haleine, épuisante et sans pitié. Mais, il faut aller jusqu’au bout, coûte que coûte. La seule chose à faire avant de prendre une décision, c’est de répondre à la question suivante : Le sacrifice en vaut-il la peine ?

Alors, vous pourriez commencer par lister vos plus grands moments de joie et d’épanouissement. Cette méthode me paraît être la plus rapide pour obtenir une première ébauche de votre mission de vie.

Si vous acceptez du prendre du temps pour définir votre mission de vie et avancer vers cet objectif, votre vie changera. Vous utiliserez votre énergie pour aller dans la bonne direction. Vous serez satisfait d’atteindre le meilleur de vous même. Et votre vie sera épanouie, car vous arriverez pile à la destination qui vous convient : celle de votre bonheur. Bon voyage.

Et, prenez soin de vous!

décembre 22, 2018janvier 13, 2021

Comment créer votre mantra de réussite ?

Vous vous sentez démotivé ? Vous n’avez plus le courage d’avancer vers vos objectifs ? Vous avez des doutes sur votre capacité à affronter les obstacles qui surviennent dans votre vie ?

Je vous propose de mettre en place un outil simple et efficace pour vous permettre de rester concentré sur vos résolutions.

En effet, qu’il s’agisse de difficultés à trouver un poste, à obtenir une promotion, à changer de métier, ou dans n’importe quel autre domaine de la vie comme la communication, la santé, ou les loisirs, la rencontre de situations paralysantes parait inévitable.

Pourtant, vous avez le sentiment de vous être documenté sur le sujet, d’avoir tout mis en place comme vous l’avez appris, de faire les choses exactement dans le sens de la réussite … mais, car il y a un mais, … les choses ne tournent pas comme prévu.

Le résultat escompté n’est pas au rendez-vous. Vous n’avez pas obtenu le poste convoité. Votre responsable ne vous a pas donné de promotion. Vous n’avez pas réussi à changer de métier malgré tous vos efforts. Vous n’avez pas réussi à concrétiser cette rencontre à laquelle vous teniez tant. Vous n’avez pas réussi à faire ce régime alimentaire qui vous permettrai d’être en meilleure santé. Vous n’avez pas réussi cette compétition de karaté que vous souhaitiez tant gagner.

Alors, vous êtes à deux doigts d’abandonner tous vos projets même si vous avez déjà investis beaucoup de temps, d’argent et d’efforts. Vous avez déjà entrepris une bonne partie du travail vers l’accomplissement de vos plans. Cependant, vous vous demandez pourquoi vous n’arrivez pas à aller de l’avant malgré vos objectifs et vos aspirations.

Ce sont peut-être vos pensées qui ne sont pas les bonnes !

Le fait est que vous avez laissé des pensées négatives envahir votre cerveau. Les pensées négatives vous font paniquer ou réagir de manière contradictoire par rapport à ce que vous voulez. Cela est dû en grande partie à ce que vous pensez inconsciemment.

La prise de conscience

Tout d’abord vous devez prendre conscience que vous êtes dans un mauvais état d’esprit.

Sachez que nous sommes humains, et il nous arrive à tous d’avoir des pensées négatives qui nous empêchent d’avancer. Cette prise de conscience étant faite, je vous propose d’utiliser un outil simple et puissant pour vous permettre de rester concentré sur ce que vous souhaitez accomplir.

Quelque soit la difficulté, l’idée va être d’utiliser votre force mentale pour dépasser les obstacles qui se mettent sur votre route.

Votre Mantra

J’ai utilisé le mot mantra, mais les termes affirmation, devise, citation, chanson sont également de mise. Utilisez le terme qui vous convient, l’idée restera la même.

Qu’est-ce qu’un mantra ?

Traditionnellement, un mantra est une formule sacrée utilisée lors des rituels dans les sociétés indiennes. Le mot mantra est fait sur la racine sanskrite man (« penser ») avec le suffixe tra servant à former les mots qui désignent des instruments ou des objets. Ce serait donc un instrument de pensée, mais d’une pensée spécialement intense et efficace, car porteuse de toute l’énergie de la parole.

Les mantras sont peu utilisés dans nos sociétés occidentales. Ils peuvent paraître trop compliqués pour certains : comment créer son mantra ? A quelle fréquence doit-il être répété? ; ou trop simples pour d’autres pour être efficace : comment une simple phrase ou un mot peuvent avoir un impact sur moi.

A quoi sert un mantra ?

Dans la religion, la récitation de mantras sert à canaliser les pensées négatives, à apaiser le mental pour être dans le moment présent.

En termes de développement personnel, le mantra a pour objectif de vous rappeler que vous avez la capacité à créer la vie que vous voulez. L’utilisation de mantras dans tous les aspects de votre vie est un outil précieux. Ils peuvent vous aider à surmonter les difficultés pour pouvoir aller de l’avant. Et plus encore, les mantras peuvent vous aider à devenir la personne que vous voulez être.

Comment fonctionne un mantra ?

Le mantra est un outil qui va vous permettre de rester concentrer sur vos objectifs et qui va remplacer vos discours intérieurs négatifs. C’est la répétition du mantra qui va inonder notre esprit de mots positifs de manière à ce qu’il ne reste plus de place pour des pensées négatives.

Comment créer votre mantra ?

Pour créer votre propre mantra :

utilisez des mots forts et positifs qui ont un sens et une valeur pour vous,
utilisez le présent de l’indicatif pour que cela s’inscrive dans votre réalité actuelle,
utilisez la première personne du singulier, toujours pour vous ancrer personnellement.

Si vous avez déjà utilisé des petites phrases pour vous dynamiser, à des moments clés de votre vie, vous aurez déjà une trame. Ce sont autant d’idées à intégrer dans votre mantra ; sinon il faudra partir de zéro pour le conceptualiser. Vous pouvez également vous inspirez de citations qui existent déjà, si et seulement si, elles vous parlent réellement, sinon votre mantra n’aura pas l’effet escompté.

Souvenez-vous de situations à gros enjeux que vous avez déjà vécues, comme un entretien d’embauche. Dans ces moment-là, vous avez certainement utilisé un mantra, même inconsciemment. Quels sont les mots que vous vous êtes dit avant ces situations à enjeux élevés? Quelle phrase vous aide à vous booster ? Notez tous ces termes et construisez votre mantra.

Votre mantra doit résonner dans votre cœur et dans votre esprit. Alors, n’hésitez pas à changer les termes, la tournure de la phrase, jusqu’à ce que le mantra vous corresponde parfaitement.

Utilisez un dictionnaire de synonymes et/ou d’antonymes pour trouver les mots justes, en fonction de vos besoins.

Comment utiliser votre mantra ?

Dites votre mantra à voix haute chaque jour, écrivez-le, prenez-le en photo, si vous avez un esprit visuel. Regardez-le, ressentez-le tous les jours. Gardez toujours votre mantra avec vous. Répétez-le jusqu’à ce qu’il devienne une seconde nature pour vous.

Utilisez votre mantra à chaque fois que vous en ressentez le besoin et le plus souvent possible pour que cela devienne une habitude.

Pour un plus grand effet, vous pouvez utiliser votre mantra lors de mini-méditation. Vous n’avez pas besoin d’être religieux ou spirituel, ni d’avoir de l’expérience en méditation pour faire cela. Il vous suffit de prendre des pauses dans votre vie, de vous concentrer et de répéter votre mantra, intérieurement, en respirant profondément.

Cette petite pratique simple et facile aura un impact puissant pour vous aider à croire un peu plus en vous et en vos capacités. Cela vous aidera également à garder vos objectifs en tête.

Ce mantra, votre mantra, sera très très puissant car il aura été conceptualisé par vous et pour vous. Et c’est en cela qu’il vous escortera vers la pleine réussite de vos projets.

**********

Enfin, je souhaiterai vous raconter une anecdote pour vous aider à choisir le mantra qui vous parle à vous et rien qu’à vous !

Je suis allée récemment à un salon destiné au bien-être, où mon amie Béatrice, coach professionnel et fondatrice de DowithBea, présentait une conférence intitulée

« Comment transformez vos peurs en énergie positive ? »

Au cours de cette conférence, Béatrice nous a partagé le mantra qui l’a suit depuis son enfance et qui lui a permis de vaincre les obstacles qui se sont présentés à elle, au cours de sa vie.
Grace à son mantra

‘Si quelqu’un d’autre peut y arriver, moi aussi je peux y arriver’

elle a réussi à dominer sa peur pour quitter sa Guadeloupe natale, pour devenir ingénieur, pour intégrer un grand groupe bancaire, puis pour devenir coach professionnel.

Nous avons discuté de son mantra et nous avons mis en évidence qu’elle avait l’esprit de compétition. Ce qui l’anime, c’est de se prouver a elle-même qu’elle est capable d’accomplir de grandes choses comme d’autres ont pu en accomplir avant elle. Cet esprit de compétition est son moteur pour se faire confiance et pour ne rien lâcher jusqu’au résultat final. C’est en cela que son mantra en rapport avec « l’autre », est efficace pour elle.

Ainsi, vous comprendrez que le mantra de votre ami(e) ne sera certainement pas le vôtre. Cela dépend de ce qui vous booste dans la vie pour aller au-delà de votre zone de confort.

Pour ma part, je ne suis que peu sensible à ce que réalise l’autre pour me faire avancer, je n’ai pas l’esprit de compétition. Mon moteur dans la vie est plutôt tourner vers moi-même. Cela remonte à mon éducation qui s’est bâtie autour de valeurs d’autonomie, d’indépendance, de travail personnel et de combativité.

Pendant un temps, j’avais pour mantra, cette citation de Douglas Horton

‘L’action guérit la peur, l’inaction crée la terreur’

Il me permettait de passer quotidiennement à l’action pour avancer dans mes divers objectifs de changement.

Le dernier mantra que j’ai utilisé est encore une citation…

Ce mantra m’a accompagné pendant l’année où j‘ai repris mes études à l’âge de 41 ans. Ça a été une année extrêmement riche en apprentissages, mais aussi difficile, car j’ai dû mener de front ma vie de femme, de maman, et d’étudiante.

Actuellement, je souhaiterai mettre en place un mantra orienté vers un objectif de confiance en soi, car c’est selon moi une qualité maîtresse qui permet de tout accomplir et de tout surmonter.

Je vous invite donc à analyser précisément vos objectifs, vos valeurs et vos qualités pour définir au mieux le mantra qui vous permettra de vous transcender et qui vous accompagnera dans la réalisation de tous vos projets et surtout les plus fous. Et ce mantra pourra changer au gré de vos besoins.

Ce n’est pas chose facile, ni immédiate que de créer son mantra. Mais commencez par noter les petites phrases, les mots, que vous avez en tête, qui vous parlent et partez de cette ébauche pour construire votre propre mantra.

Et n’oubliez pas que, quoi qu’il arrive, c’est le passage à l’action qui vous fera avancer.

Prenez soin de vous!